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Hemidactylus mabouia
(Moreau de Jonnès, 1818b)
Hémidactyle mabouia
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par Michel BREUIL *


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Systématique - Description - Répartition dans l'archipel Guadeloupéen -
- Répartition locale - Habitat - Biologie-Écologie - Reproduction -

 

 

Systématique
Lectotype : Les collections du MNHN possèdent un individu de cette espèce donné par Moreau de Jonnès (MNHN 6573) que Duméril et Duméril (1851) ont considéré comme le type de Hemidactylus mabouia de Duméril et Bibron (1836). Selon Brygoo (1990b), ils ont ainsi désigné cet individu comme le lectotype. Kluge (1969) a suggéré que l'individu collecté par Moreau de Jonnès n'appartiendrait pas à la même espèce que les populations d'hémidactyle des Petites Antilles, mais qu'il se rapprocherait plutôt d'une autre espèce (Hemidactylus brooki) présente en Colombie et dans les Grandes Antilles. L'étude rapide de l'individu en question montre qu'il est effectivement différent des hémidactyles que nous avons observés dans les Petites Antilles. Cette conclusion est la même que celle à laquelle est arrivée De Massary (2001).
Localité-type : "Amérique, dans les contrées continentales qui avoisinent au midi l'archipel des Antilles, et qu'il est également répandu dans les îles mêmes de l'archipel depuis la Trinité jusqu'à la Jamaïque". En désignant l'individu MNHN 6573 comme type de Hemidactylus mabouia, Duméril et Duméril (1851) ont restreint la localité-type aux Antilles. Stejneger (1904) a indiqué sans arguments que le "type" provenait de Saint-Vincent, mais Moreau de Jonnès n'a semble-t-il, jamais visité cette île. Cette restriction est non valide (p.5). Pour l'instant, faute d'étude détaillée, nous adoptons ici l'opinion traditionnelle qui consiste à appliquer le nom d'Hemidactylus mabouia à l'hémidactyle mabouia ou mabouia domestique des Petites Antilles.
Nom original : Gecko Mabouia Moreau de Jonnès, 1818b.
Synonymes et taxonomie: voir Kluge (1969), Hoogmoed (1973), Schwartz et Henderson (1988), Avila-Pires (1995) et Powell et al. (1998).

Moreau de Jonnès a présenté à l'Académie des Sciences un mémoire intitulé: Monographie du gecko mabouia des Antilles. Celui-ci a été lu à la séance du 17-08-1818. Ce texte n'a été publié dans son intégralité qu'en 1821 dans le Journal de Physique. Il a été publié en 1818, dans le Bulletin des Sciences de la Société philomathique de Paris, les conclusions de sa monographie.
L'hémidactyle mabouia a été appelé mabouia des murailles pour le distinguer du mabouia des bananiers (Thecadactylus rapicauda) (Moreau de Jonnès, 1821). Selon Moreau de Jonnès (1821), aux Antilles, le nom de "mabouia" ne s'emploie que pour les geckos et non pas pour des scinques contrairement à ce qu'a fait Daudin (1802b) quand il a baptisé son scinque mabouia (p.267).

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Description
L'hémidactyle mabouia ou gecko des maisons ou mabouya domestique est un lézard mesurant jusqu'à 15 cm de longueur, dont 8 cm pour la queue avec une tête et un corps aplatis. La tête, le corps et la queue sont couverts d'écailles granuleuses (tubercules) disposées en rangées longitudinales. La queue est fine, et chez les jeunes, elle est annelée de noir. Suivant les conditions du milieu et son état interne, cette espèce change de couleur, elle passe du blanc sale, au rouge-brun avec tous les intermédiaires possibles (gris clair ou foncé avec ou sans bandes, coloration de couleur chair).

Moreau de Jonnès (1821) écrivait dans 'sa monographie du gecko mabouia des Antilles : " Le mabouia a les couleurs des animaux malfaisans : le brun-noirâtre maculé de brun-jaune ; les taches de cette dernière nuance sont régulières sur la queue, mais je n'ai point vu d'individus qui offrissent, dans leur disposition, l'aspect d'anneaux proprement dits". Plus loin, il indiquait: "L'horreur qu'inspire aux habitants des Antilles cette espèce de gecko n'a point d'autres causes que son aspect, et la comparaison qu'on en fait avec celui des Sauriens du genre Anolis" et encore "...aux Antilles, le nom de mabouia est celui du mauvais génie, de l'Arimane des Caraïbes, c'est l'appellation vulgaire qu'il porte encore aux Antilles françaises".

Pour justifier la haine qu'on porte au Mabouia, mille histoires controuvées (= inventées) sont répétées, depuis deux siècles, par les habitants de l'Archipel, et adoptées sans examen par les voyageurs. Du Tertre prétendait en 1641, que ce reptile se jetait hardiment sur ceux qui l'agaçaient;on croit généralement que sa morsure est venimeuse, et on dit qu'il survient des ulcères aux parties du corps qui ont été en contact avec l'humeur visqueuse dont il est couvert." (Moreau de Jonnès, 1821). [Rmq:la référence de 1641 est peut-être une référence au manuscrit conservé à la Bibliothèque nationale, mais celui-ci est daté de 1648 (Anonyme, 1648 ?)] .

"La faculté que possède le mabouia de s'attacher à toute espèce de surface, a tellement frappé les habitants des Antilles, qu'ils en ont fait une comparaison proverbiale et populaire, et qu'ils disent d'une chose ou d'une personne que l'on ne peut séparer d'une autre qu'elle colle comme un Mabouia" (Moreau de Jonnès, 1821).

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Répartition dans l'archipel Guadeloupéen
Ce gecko est présent sur la Grande-Terre, la Basse-Terre, à Terre-de-Haut, à Terre-de-Bas et à l'îlet à Cabrit des Saintes, à Terre de Bas de Petite Terre, à l'îlet Pigeon nord, à Tête à l'Anglais et à Saint-Martin (Schwartz et Thomas, 1975). Powell et
al. (1998) ont publié la liste des îles de l'archipel Guadeloupéen où cette espèce est présente, sans aucune modification par rapport aux listes antérieures. En plus de ces localités, nous l'avons trouvé à Fajou dans le four à chaux (juillet 1992) et il vient d'y être retrouvé par Pascal et Lorvelec (2001), sur la plage de La Coche (Breuil et Sastre, 1993) et en grand nombre à Grand Ilet des Saintes (Breuil, 1996). Il est présent et très abondant à Saint-Barthélemy (obs. pers., août 1996) et à Marie-Galante (obs. pers., avril 1995) Nous avons trouvé l'hémidactyle à la Désirade (Breuil, 1997a ; obs. pers., 2000 et 2001). Il a été signalé à Terre-de-Haut de Petite Terre (Lorvelec et al., 2000), mais sa présence demande confirmation. Il est à rechercher à l'îlet à Kahouanne. Pregill et al. (1994) l'ont trouvé à l'état sub-fossile sur la Grande-Terre.

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Répartition locale
L'hémidactyle mabouia habite la moitié sud de l'Afrique, on le rencontre aussi à Madagascar et dans certaines îles de l'océan Indien (Kluge, 1969). Il est aussi présent en Amérique du Sud et dans les Grandes Antilles (Schwartz et Henderson, 1991). Il vient d'être mentionné de la Jamaïque (Flaschendrager, 1999), mais il y avait déjà été signalé par Moreau de Jonnès (1821). Dans les Petites Antilles, cette espèce est citée par Schwartz et Henderson ( 1 99 1 ) et Powell et al. (1998) de : Anguilla, Saint-Martin, Saba, SaintEustache, Saint-Christophe, Antigua et satellites, Guadeloupe et satellites, Les Saintes, Dominique, Martinique, Sainte-Lucie, Barbade, Saint-Vincent, Grenadines, Grenade. Schwartz et Henderson (1988) l'avait cité de Redonda, mais ne n'ont pas mentionné sa présence sur cette île en 1991. Cependant, Harris (1997) l'a trouvé sur ce petit îlot rocheux. Pour le détail de la répartition dans l'archipel Guadeloupéen, voir ci-dessus.

La présence de cette espèce africaine pose un problème biogéographique non résolu. À la suite de l'étude de la variabilité morphologique des hémidactyles du Nouveau Monde, Kluge (1969) a proposé qu' Hemidactylus mabouia était arrivé par ses propres moyens, en radeaux naturels transatlantiques poussés par les courants marins. Comme arguments, il cite :
- Du Tertre (1667) qui a indiqué que ce gecko était présent au début du commerce triangulaire ;
-1'absence de cette espèce de la Jamaïque (Il est cité de cette île par Moreau de Jonnès, à moins qu'il s'agisse d'une confusion avec un autre Gekkonidé, mais Flaschendrager (1999) a réalisé la première observation confirmée d'Hemidactylus mabouia à la Jamaïque) ;
- une variation morphologique régulière et continue et non pas aléatoire ;
- 18 caractéristiques des geckos qui sont favorables aux transports en mer sur de longues durées.

Il est difficile de déterminer l'espèce de gecko qu'a représentée Du Tertre (1667) sous le nom de "Mabouya". En effet, l'examen de cette illustration et la description qu'il en donne (voir ci-dessous) montrent que les pattes, avec la présence de griffes bien visibles à chaque doigt, seraient celles de l'hémidactyle mabouia (mais l'extrémité arrondie des doigts correspondrait à celle du thécadactyle) alors que celles du thécadactyle (p.228) sont le plus souvent rétractées, mais la corpulence du corps et les dessins dorsaux sont plutôt caractéristiques du thécadactyle. Il est possible que Du Tertre ait confondu, dans son dessin, les deux espèces, car il me paraît bien improbable qu'il n'ait jamais rencontré le thécadactyle très commun dans les habitations situées en lisière de forêt. C'est ce que nous a montré l'édition de 1654.

En effet, dans la première version de son livre, Du Tertre (1654) a mentionné l'existence de "deux lézards que les sauvages appellent Mabouyas : Je ne puis dire autre chose du premier, sinon qu'il est tout à fait semblable au scinx marin, qu'il vit comme les autres de mouches et de ravets, et qu'il paraît plus rarement que les autres". Quant au second: "Ils n'atteignent jamais la longueur d'un pied. Quand on leur a coupé la queue, il semble que ce soient de véritables petits crapauds Les doigts des pattes sont plats, larges et arrondis au bout, si bien qu'il semble que ce soit de la toile découpée par plaisir. À l'extrémité de chacune, il y a une petite griffe comme l'aiguillon d'une guêpe". Par la suite, Du Tertre (1667) n'a plus reconnu qu'une seule espèce. La première espèce, plus rare car en cours de colonisation, correspondrait à l'hémidactyle mabouia et la seconde au thécadactyle. Si cette interprétation est juste, c'est le passage de bateaux négriers, dès le milieu du XVI° siècle, qui serait à l'origine de l'implantation de l'hémidactyle mabouia dans les Petites Antilles Selon Powell et al. (1998), l'illustration de Du Tertre correspondrait à Hemidactylus mabouia.

Selon Lescure (1983), le commerce triangulaire a été responsable de cette traversée de l'Atlantique. Grant (1959) a même envisagé que les hémidactyles ont été introduits volontairement par des sorciers à la Barbade, mais clandestinement, pour terrifier leurs compagnons de voyage. Cette espèce, présente en Afrique occidentale, pose le même problème biogéographique que la péluse de Schweigger (p.111).

Par exemple, pour le grivet ou vervet ou singe vert (Cercopithecus aethiops sabaeus) qui vit en Afrique subsaharienne (Breuil et al., 1998), son arrivée dans les Petites Antilles s'est faite en bateau. Ce singe a d'abord été libéré à la Barbade où il a été reconnu comme fléau en 1682 (Sade et Hildrech, 1965), puis à Saint-Kitts où le père Labat (1722-1724) a été le premier à le signaler vers 1700 et enfin sur d'autres îles comme Nevis et Grenade (Sade et Hildrech, 1965).
En étudiant les collections du Père Pinchon (Fort-deFrance), nous avons trouvé un agame (Stellio sp.) qui a été capturé vivant sur le cargo Mont-Blanc, en provenance de Marseille et qui a accosté à Fort-de-France le 16-11-1967 (Breuil, 1997a). Le passage de l'hémidactyle mabouia par bateau semble être l'hypothèse la plus probable pour rendre compte de sa présence aux Antilles. La répartition micro-insulaire de cette espèce aux Saintes et en Martinique où les petits îlets qu'ils habitent ne correspondent pas à ses exigences écologiques suggère plus une arrivée par canots ou débris flottés sur de courtes distances, qu'une fragmentation d'un habitat liée à le montée des eaux.

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Habitat
Au Kenya et en Tanzanie par exemple, l'hémidactyle mabouia se cache durant le jour sous l'écorce des arbres et dans les baobabs creux des savanes (Breuil et al., 1998). Ce gecko entre fréquemment dans les habitations où il demeure durant le jour sous les toits, entre la charpente et la tôle, derrière les meubles, les livres...

Selon Gasc (1990), en Guyane Hemidactylus mabouia est la version anthropophile du thécadactyle (p.229). C'est une espèce qui vit essentiellement dans les constructions humaines où elle peut être très abondante. Elle est observée aussi dans la nature, mais souvent au voisinage d'anciennes habitations. Vitt et Zani (1997) ont montré qu'en Amazonie, là où le mabouia domestique est présent, le thécadactyle ne colonise pas les constructions p.233). Dans l'archipel Guadeloupéen, l'hémidactyle mabouia est essentiellement une espèce liée à l'habitat humain, mais aussi abondant dans les milieux secs.

A Saint-Martin, en plus des habitations, l'hémidactyle mabouia est présent sous les écorces des arbres morts dans les pâturages, ce qui correspond plus à un habitat proche des savanes d'origine ; dans les milieux dépourvus d'arbres il se cache aussi sous les pierres et dans les murets. À Saint-Barthélemy, nous ne l'avons observé que dans des habitations, parfois en compagnie du thécadactyle. Dans ces deux îles, on rencontre aussi sous les mêmes éclairages urbains l'hémidactyle mabouia et le thécadactyle. À la Désirade, nous l'avons trouvé sous des tôles, des gros bidons et dans un vieux réfrigérateur en compagnie d'un thecadactyle et d'un anolis.

À Petite Terre, l'hémidactyle mabouia habite les cocotiers, les raisiniers bord de mer, sous les écorces des poiriers et des mancenilliers, ainsi que sous les blocs de madrépore. Aux Saintes, l'hémidactyle mabouia peuple des milieux très divers, mais la plupart du temps, il fréquente les constructions. À Grand Ilet, nous avons trouvé ce gecko sous des pierres et des troncs, en forêt sèche, mais aussi dans les murs d'anciennes habitations (Breuil, 1996). L'hémidactyle se dissimule souvent au sol : nous l'avons par exemple observé à Grande Baie sous une plaque de béton (Terre-de-Bas), sous une planche près de la mare du Gli-gli (Petites-Anses, Terre-de-Bas). Il fréquente aussi les casemates du Fort Napoléon (Terre-de-Haut), les réservoirs d'eau du Fort Joséphine et les anciens bungalows de l'Ilet à Cabrit et à la Coche nous avons découvert 5 individus sous des bois flottés échoués sur les galets de la plage (Breuil et Sastre, 1993). Cet habitat littoral et rupicole est aussi utilisé dans les îlets de Sainte-Anne en Martinique.

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Biologie-Écologie
Au crépuscule, l'hémidactyle mabouia sort de sa retraite et capture les différents insectes attirés par les lampes. Les individus vivant en dehors des milieux artificiellement éclairés chassent essentiellement sur des supports verticaux. Dans des chaos rocheux, ils se nourrissent sur le sol. Les populations dans les milieux dépourvus d'arbres sont rupicoles.

L' hémidactyle mabouia est actif dès le coucher du soleil et parfois jusqu'à l'aube. Dans la maison municipale de Grande Anse (Terre-de-Bas des Saintes) vit une petite colonie d'hémidactyle mabouia (environ 10 adultes) qui se partage l'habitat avec des anolis (environ 10 adultes). Ce gecko est aussi présent dans les habitations voisines. Ces deux lézards occupent les mêmes murs mais à des heures différentes. Les anolis laissent la place aux hémidactyles dès la tombée de la nuit. Les chevauchements de période d' activité sont exceptionnels (Breuil et Sastre, 1993).

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Reproduction
Les mâles sont très territoriaux et se battent fréquemment comme en témoigne leur queue souvent coupée qui se régénère facilement, mais ne présente plus la morphologie précédente. La période d'accouplements donne lieu à de nombreux combats en liaison avec le choix du partenaire sexuel. Après de nombreuses poursuites, l'accouplement, d'une durée de 3 à 4 minutes, se déroule sur une paroi verticale. À cette occasion, les geckos émettent de petits cris. Â ce propos, Du Tertre (1667) a écrit: "Pendant la nuit, ils jettent de temps en temps un cri assez effroyable, qui est un pronostic assez infaillible du changement de temps" .

La femelle pond deux oeufs, adhésifs, 3 à 4 semaines plus tard. Ils sont placés dans les coins et recoins des maisons, parfois sous les écorces. À Grand Ilet des Saintes, en février, sous 70% des pierres ou des troncs soulevés permettant à des hémidactyles d'y pondre, il y avait des oeufs ou des coquilles. Les oeufs sont déposés soit isolés, soit en petits groupes (4 sites avec 1 oeuf, 8 avec 2 oeufs, 7 avec 3 oeufs, 3 avec 4 oeufs). Quelquefois, de nombreuses femelles pondent au même endroit, ce qui donne des pontes collectives atteignant 60 oeufs. Les oeufs sont à coquille calcaire et presque sphériques à l'inverse de ceux des anoles (longueur 10 ; 10 ; 8,85 ; 8,85 mm, diamètre 9,95 ; 9,95 ; 8,80 ; 8,80mm). À la naissance, les jeunes hémidactyles des Saintes mesurent 43mm en moyenne (Breuil, 1996). La reproduction de cette espèce semble relativement étalée dans le temps. Par exemple, aux Saintes, mais aussi en Martinique, en Guadeloupe et à la Désirade, nous avons observé des nouveau-nés de février à août (mais pas de séjours en dehors de cette période).

© Histoire naturelle des amphibiens et reptiles terrestres de l'archipel guadeloupéen
Michel BREUIL - Ed.Museum national d'histoire naturelle de Paris (Paris- 2002)

 

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